"Le Chant des Pionniers" interprété par : ???


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Association Nationale des Pionniers
et Combattants Volontaires du Vercors

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Les Pionniers du Vercors

Rien ne doit s'oublier !

L'association des Pionniers du Vercors organisait son assemblée générale, ce samedi matin, salle Jean Cocteau à Bourg de Péage. Le bureau composé de M. Mout (secrétaire et président par intérim depuis le décès de M. Rossetti) , M. Turolot (comité d'entente) , M. Bertrand (trésorier) , M. Gaillard (président du Musée de la Résistance) , MM. Sauvageon, Rousseau, Derocles (adjoints) ainsi que l'ensemble de l'assistance

M. Mout rappela ensuite l'ensemble des manifestations, cérémonies; rencontres auxquelles ont participé les Pionniers du Vercors. Le Congrès annuel se déroula cette année à Autran alors que des journées souvenirs et des expositions au musée furent organisées. "Les Pionniers entendent prouver leur existence en toute occasion afin de ne pas oublier leur action durant la guerre..."

M. Mout parla aussi de la fondation proposée pour "l'après-nous". Un projet mis au point avec les Pupilles de la Nation. Signalons enfin que les membres du bureau se sont réunis ce mardi afin de désigner les fonctions du nouveau bureau et du nouveau président. L'assemblée générale se termina par un dépôt de gerbes, place du 8 mai en présence de M. Henri Durand, maire de Bourg de Péage.

Article paru dans l'Impartial, 3 mars 1990


L'assistance


Le bureau

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Assemblée des Pionniers
Bourg de Péage 2002


Assemblée Pionniers du Vercors 2002.


Assemblée Pionniers du Vercors 2002 - Une vue des participants.


Assemblée Pionniers du Vercors 2002 - Remise du Chamois aux maires de Romans et Bourg de Péage, MM Bertholet et Guillaume
De G. à D. : MM Bertholet, Brunet, Guillaume, Chapus et Cluze


Assemblée Pionniers du Vercors 2002 - de G. à D.: MM Taravello, Bertholet, Brunet, Heullier, Guillaume, Pujel, Chapus et Cluze

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1944 - 1994 :
IL Y A CINQUANTE ANS,
UN VENT DE LIBERTÉ
SOUFFLAIT
SUR BOURG-DE-PÉAGE...

Cérémonie du 9 juin 1994 organisée par la ville de Bourg-de-Péage
en collaboration avec l'association des Pionniers du Vercors,
commémorant à BOURG-DE-PÉAGE, le Cinquantenaire du départ des volontaires
Romanais et Péageois pour le Maquis du Vercors

LES FAITS

Le 9 juin 1944, sur une place du quartier Saint-Martin à Bourg-de-Péage, 450 volontaires venant de Romans, Bourg-de-Péage et des environs, se sont rassemblés à la barbe de l'occupant, afin de répondre à l'ordre de mobilisation Maquis du Vercors et rejoindre à La Balme de Rencurel, la Compagnie du Capitaine ABEL. 120 de ces volontaires ne sont jamais revenus, morts au combat sur le plateau ou en déportation.

La Ville de Bourg-de-Péage en accord avec l'Association des Pionniers du Vercors, a fait réaliser par Maître DINTRAT, un bas relief destiné à commémorer cet événement marquant de notre histoire. Il représente un jeune homme, manches retroussées, sans arme, dont la tête est tournée vers le Vercors. Un symbole destiné à rappeler le courage de ces jeunes volontaires qui, voici 50 ans, décidèrent de rejoindre le Vercors, pour défendre notre liberté.

9 JUIN 1944 / 9 JUIN 1994
IL Y A 50 ANS, LES VOLONTAIRES
ROMANAIS ET PÉAGEOIS
PARTAIENT POUR LE VERCORS

Si le 6 juin 1944 reste encore aujourd'hui pour toute une génération, une date qui a une résonnance exceptionnelle au plan national, celle du débarquement des Alliés en Normandie, elle marque aussi partout en France, un tournant décisif dans l'histoire de la Résistance.

APRÈS LA NUIT, LA LUMIÈRE

Après quatre longues années sombres, au cours desquelles ont alterné déceptions, souffrances, misères et, parfois, espoirs insensés, souvent déçus, le 6 juin 1944 a représenté la quasi certitude, que la Liberté était enfin au bout de la route...

En quelques instants, tout semblait alors possible pour ceux qui, malgré la pression de l'ennemi et des collaborateurs, avaient continué, envers et contre tout, à espérer.

Répondant à cette vaste offensive des Alliés en Normandie, l'ensemble des Maquis de France se mobilisa et invita ses troupes et sympathisants à rejoindre leurs positions.

C'est ainsi que les volontaires de notre agglomération Romano-Péageoise et de ses environs, répondirent à cet ordre de mobilisation, le 9 juin 1944, pour rejoindre le plateau du Vercors.

UN LONG CHEMINEMENT

Après les quelques mois d'abattement qui suivirent l'Armistice de 1940, les Français, ou du moins une partie d'entre eux, avaient commencé à réagir. Lentement, ce qui allait devenir la "Résistance ", faisait son chemin. Déjà bien étoffée durant l'été 1944, elle avait fait comprendre à l'occupant, l'importance du mouvement de révolte qui grondait au cœur du pays. Celui-ci avait alors multiplié les menaces et les rétorsions, dont il usait à l'égard de ceux qui résistaient à sa pression, ceux qu'il qualifiait alors du nom de "TERRORISTEN".


Arrivée d'un char de l'armée américaine dans la grande-rue, à l'occasion de la libération de la ville


L'armée américaine, dans la grande rue, à l'occasion de la libération de la ville, Bourg-de-Péage, 27 août 1944

A ROMANS et BOURG-DE-PÉAGE, un réseau clandestin s'était mis en place depuis de nombreux mois. Déjà, depuis le second semestre 1942, plusieurs rencontres discrètes, avaient permis de mettre en place une organisation structurée. Ce qui autorisa au cours de 1943, d'engager de nombreuses actions contre l'ennemi, avec succès le plus souvent, mais également avec des suites douloureuses, qui heureusement, n'ont jamais entamé la détermination à poursuivre cette lutte, souvent inégale.

L'AUBE DU "JOUR LE PLUS LONG"

Dans la nuit du 5 au 6 juin, la sirène a retenti, simulant une alerte. C'est sous cette couverture que les responsables des divers réseaux de la Résistance furent en mesure de communiquer à leurs membres cette information : "LE DÉBARQUEMENT AURA LIEU CETTE NUIT !"

Quasi unanimement, les intéressés crurent à la véracité de cette nouvelle, malgré les quelques déceptions précédentes. Aussi, au matin du 6 juin, des groupes se constituèrent et rallièrent les points indiqués par leurs Chefs.

UN VENT DE LIBERTÉ

On peut imaginer l'enthousiasme, mais aussi la tension qui régnait alors... Chacun avait conscience de participer à un combat décisif. Mais chacun savait aussi les risques qu'il encourait, tant pour lui-même que pour sa famille, sur laquelle l'occupant pouvait user de représailles.

Les départs vers les points de regroupement se déroulèrent dans l'ordre et le calme. Cependant, dans la matinée déjà, des accrochages eurent lieu et l'on déplora de notre côté, des blessés et même quelques morts. Mais la machine était en route et plus rien n'était capable de l'arrêter.

ILS ÉTAIENT DES CENTAINES

Le 9 juin, un très important rassemblement à BOURG-DE-PÉAGE conduisit plus de 450 hommes sur les pentes du Vercors. Ils venaient de partout, mais en majorité des secteurs de ROMANS et de BOURG-DE-PÉAGE.

Le Capitaine ABEL, cité par Jeanne DEVAL dans son excellent ouvrage "LES ANNÉES NOIRES" donne des précisions sur ce rassemblement et ce départ pour le Vercors.

"Le vendredi 9 juin à midi, me parvenait par une estafette motocycliste, l'ordre suivant : - Mobilisation immédiate - Mission : verrouillage de la BALME DE RENCUREL - Liaison demain matin à 6 heures au PONT DE LA GOULE NOIRE. Signé HERVIEUX (P.C. Minuit).
"Je me précipitais" - dit ABEL - "chez TRIBOULET, d'où partirent les premières instructions. Le réseau subtil, tissé avec patience dans la clandestinité, joua à merveille. Par lui furent touchés chefs de pelotons, de sections, de groupes, de dizaines... En quelques heures, s'effectua la mobilisation de la plus nombreuse Compagnie du VERCORS. Nous avons voulu un départ sans tapage, à la Française, comme disaient les Anglais. L'impossibilité de concentrer plus de 350 hommes sans donner l'éveil à LA BALME, nous fit opter pour la solution la plus téméraire en apparence, mais la seule à adopter en vérité : - départ de la gare du tram à BOURG DE PÉAGE. Premier départ 17 h 30, à la diligence des chefs de pelotons".


Membres de la Compagnie Abel

UN PARI RÉUSSI

"Trois atouts dans notre jeu : le brouhaha d'un jour de marché, la lenteur de la réaction ennemie, la débrouillardise du Français... sur la route du Collège moderne passent de solides jeunes gars - le Groupe Franc de Romans rejoint SAINT-NIZIER -. A partir de 17 h, de l'Avenue Charles Mossant à la Gare du Tram, animation anormale... des centaines d'hommes jouent leur vie... Surestimant, non nos forces, mais notre armement ( ), les Allemands n'ont pas bougé".

EN ROUTE POUR LE VERCORS

"Lorsque les premiers véhicules à gazogène passeront à SAINT-NAZAIRE, nous serons rassurés : pas de patrouilles, ni de nids de mitraillettes...

Après SAINT-NAZAIRE, le convoi traverse AUBERIVES, PONT EN ROYANS, avant d'atteindre dans la nuit LA BALME DE RENCUREL autour de laquelle les sections prennent position. Le lendemain matin, 10 juin 1944, à 6 h, j'étais au PONT DE LA GOULE NOIRE, où le Commandant HERVIEUX arriva peu après". "Mission accomplie, mon Commandant, mais il me faut immédiatement des armes" !

UN MOMENT DECISIF

A ce court extrait du rapport du Capitaine ABEL pourraient être joints bien d'autres récits de chefs ou de simples maquisards. Mais, il suffit d'avoir entendu ce premier texte pour se remémorer ou s'imaginer l'ambiance de ces journées où la Liberté apparaissait enfin possible.

Hélas, il a fallu encore bien des sacrifices, pour mettre hors de combat l'envahisseur et ses collaborateurs. Mais ceci est une autre histoire, et puisque nous avons choisi de résumer en quelques lignes l'atmosphère qui a régné dans nos deux villes à ce moment décisif, arrêtons-nous là.

LE PRIX DE LA LIBERTÉ

Que chacun de ceux qui ont pris ce jour-là, tous les risques, et surtout ceux qui ont payé de leur vie leur décision de se battre pour chasser l'ennemi du territoire, reçoivent une fois encore, les témoignages de reconnaissance de ceux qui ont pu recouvrer cette Liberté tant espérée. Enfin, que les jeunes générations qui aujourd'hui vivent LIBRES DANS LEUR PAYS, sachent que cette liberté, elles la doivent en grande partie à ceux que le régime nazi désignait alors avec mépris du mot de "TERRORISTEN".

Paul JANSEN Citoyen d'Honneur de Romans

PERSONNALITÉS PRÉSENTES

Cette cérémonie organisée conjointement par la ville de Bourg-de-Péage et l'Association des Pionniers du Vercors, est placée sous la présidence,
- de Monsieur le Préfet de la Drôme, Bernard COQUET,
- du Général de Corps d'Armée, Jean PINCHEMIN, Gouverneur Militaire de Lyon, représentant le Ministre de la Défense,
- de Monsieur Henri DURAND, Conseiller Régional, Vice-Président du Conseil Général et Maire de Bourg-de-Péage.

En présence notamment,
- des Parlementaires Drômois,
- du Président National des Pionniers du Vercors, Georges FEREYRE,
- du Président de la section Romans / Bourg-de-Péage des Pionniers du Vercors, René BERTRAND,
- des corps constitués, des représentants et membres des différentes associations d'anciens combattants.

Avec la participation,
- de la Musique Militaire Régionale,
- d'une section militaire,
- de l'Harmonie Municipale,
- du chanteur IOURY AZIOSMANOFF,
- des élèves des écoles primaires et des collèges,
- de la population.

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES PIONNIERS DU VERCORS
SECTION ROMANS / BOURG de PÉAGE.
Le 16 mars 2013 à Romans Salle Michel.

Ouverture de la salle dès 9 heures pour la réception des participants avec café et pogne.

A 10 heures, le Président Jean BRUNET ouvre la séance avec un message de bienvenue en présence de :

M. Michel BREYNAT donne lecture des noms des disparus depuis notre dernière assemblée. Il associe dans le souvenir les disparus des Pionniers et ceux du 11ème Cuirassiers.

M. Alphonse TARAVELLO prend ensuite la parole.

M. Jean Brunet donne lecture du rapport financier et annonce la dissolution de la section suggérant que le souvenir Français prenne en charge les deux cérémonies patriotiques que la section avait en charge. La séance est levée à 10 heures 35. Elle est immédiatement suivie par l'assemblée du 11ème Cuirassiers qui se termine à 11 heures 45.

Les participants se déplacent au Monument aux Morts du Champ de Mars où a lieu une cérémonie avec dépôt de gerbe sous la direction de M. Guillemot. La musique et la chorale des Aînés Ruraux interprètent une marche militaire. Le Président Jean Brunet prononce un discours ainsi que le maire de ROMANS. La musique interprète le chant des Pionniers, le chant des Cuirassiers et le chant des Africains suivis par une minute de silence et la Marseillaise.

L'apéritif est offert par la municipalité de Romans et le repas qui suit réunit 98 convives au restaurant Le Tahiti.

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Association des Anciens du 11ème Cuirassiers Vercors Vosges Alsace
Maison du Combattant
26 rue Magnard 26100 ROMANS-SUR-ISÈRE
http://www.11eme-cuirassiers-vercors.com
Réalisation BCD Informatique